P@lp@tine
2009-02-15 13:32:39 UTC
Un nouveau livre sur les vraies raisons de la conquete de l'Algerie en
1830
Paris - La conquête de l'Algérie aurait été menée dans le seul but
d'accaparer le trésor de la Régence d'Alger en juillet 1830, selon une
thèse développée par le célèbre journaliste français, Pierre Péan dans
un livre-enquête à paraître prochainement à Paris."Et si cette
conquête avait été menée dans le seul but de faire main basse sur les
immenses trésors de la Régence d'Alger afin de constituer les fonds
secrets de Charles X pour corrompre et retourner le corps électoral ?
" en France, s'interroge l'auteur dans "Main basse sur Alger, enquête
sur un pillage" (Editions Plon). Cette interrogation est à la base de
l'enquête qui tord le cou à la légende du fameux "coup de l'éventail",
soufflet asséné à Pierre Deval, consul de France auprès de la Régence
d'Alger, par Hussein Pacha, Dey d'Alger, le 30 avril 1827.
Piqué à vif par des propos outrageants exprimés en ottoman par Pierre
Deval, le Dey Hussein soufflette le représentant diplomatique français
de son éventail en plumes de paon, rappelle l'enquêteur. Selon lui Ce
geste d'humeur servira de prétexte officiel à la colonisation de
l'Algérie, en juillet 1830.
Après une longue enquête, Pierre Péan a retrouvé les traces de l'or
découvert dans les palais de la Casbah, où étaient entassés des
richesses évaluées en francs de 1830 à au moins 250 millions, soit
quelques 1O milliards de francs 2001, selon une estimation minimale de
Pierre-François Pinaud, historien spécialisé dans l'histoire des
finances du XIXème siècle, cité par l'auteur.
Selon Pierre Pean , loin d'être une affaire d'honneur français
outragé, le résultat direct d'un coup d'éventail à un représentant de
la France, l'expédition militaire contre l'Algérie fut donc un "hold
up financier" jamais admis.
"Officiellement, ce fameux trésor a payé un peu plus que les frais de
la conquête, soit environ 48 millions de francs en or et argent, alors
que le Trésor de la Régence s'élevait à au moins 250 millions de
francs (de 1830), soit un détournement d'au minimum 200 millions",
écrit Pierre Péan. Cette manne fabuleuse n'a pas atterri dans les
seules caisses de l'Etat français. Le roi Louis-Philippe 1er, la
duchesse de Berry, des oligarques militaires, des banquiers et des
industriels comme les Seillière et les Schneider, ont profité de ces
richesses, indique l'enquête. Le développement de la sidérurgie
française doit ainsi beaucoup à cet or spolié, souligne encore
l'auteur.
La thèse de la spoliation de l'or algérien n'est pas tout à fait
nouvelle. Avant que Pierre Péan ne s'en empare, au hasard d'une
recherche sur la conquête de l'Algérie destinée à alimenter une
biographie du duc de Bourmont, premier maréchal de la colonisation, un
historien, Marcel Emerit, professeur à la Faculté des Lettres d'Alger,
avait consacré en 1954 une étude à ce sujet. Il avait notamment
découvert un rapport de la police française de 1852, qui, à partir des
découvertes de la commission d'enquête gouvernementale sur l'or de la
Régence, affirmait que "des sommes très importantes avaient été
détournées et qu'une grande partie de ces spoliations avaient abouti
dans les caisses privées de Louis-Philippe", rapporte Pierre Péan.
Au terme de son étude, le professeur Emerit estimait que ce Trésor
"avait été la motivation centrale de la prise d'Alger, remettant ainsi
en cause l'histoire communément admise sur l'origine de cette
expédition, à savoir la vengeance de l'insulte à la France, commise
par le Dey d'Alger et la volonté de mettre fin à la piraterie" des
raïs, souligne Pierre Pean .
Aussi sensationnelle qu'elle pouvait être, cette thèse mise au jour en
novembre 1954, avait peu de chances d'être entendue, le fracas des
armes de la lutte de libération nationale dominant l'actualité. Dix
ans plus tard, l'historien Charles-André Julien conforta cette thèse
en quelques lignes sans pour autant l'étayer. En 1985, l'écrivain
Algérien Amar Hamdani, reprit à son tour la thèse du professeur Emerit
mais sans appuyer sa démonstration par des preuves suffisantes.
En reprenant lui-même cette thèse, Pierre Péan s'est appuyé sur une
bibliographie abondante et surtout sur des pièces historiques
consultées aux Archives départementales des Alpes-Maritimes à Nice.
L'ensemble des rapports, correspondances, études, actes
administratifs, comptes-rendus et procès verbaux consultés, sont cités
à la fin de chaque chapitre de ce livre de 271 pages qui est édité
opportunément à la veille du 50ème anniversaire du déclenchement de la
guerre de libération algérienne.
Plusieurs points :1830
Paris - La conquête de l'Algérie aurait été menée dans le seul but
d'accaparer le trésor de la Régence d'Alger en juillet 1830, selon une
thèse développée par le célèbre journaliste français, Pierre Péan dans
un livre-enquête à paraître prochainement à Paris."Et si cette
conquête avait été menée dans le seul but de faire main basse sur les
immenses trésors de la Régence d'Alger afin de constituer les fonds
secrets de Charles X pour corrompre et retourner le corps électoral ?
" en France, s'interroge l'auteur dans "Main basse sur Alger, enquête
sur un pillage" (Editions Plon). Cette interrogation est à la base de
l'enquête qui tord le cou à la légende du fameux "coup de l'éventail",
soufflet asséné à Pierre Deval, consul de France auprès de la Régence
d'Alger, par Hussein Pacha, Dey d'Alger, le 30 avril 1827.
Piqué à vif par des propos outrageants exprimés en ottoman par Pierre
Deval, le Dey Hussein soufflette le représentant diplomatique français
de son éventail en plumes de paon, rappelle l'enquêteur. Selon lui Ce
geste d'humeur servira de prétexte officiel à la colonisation de
l'Algérie, en juillet 1830.
Après une longue enquête, Pierre Péan a retrouvé les traces de l'or
découvert dans les palais de la Casbah, où étaient entassés des
richesses évaluées en francs de 1830 à au moins 250 millions, soit
quelques 1O milliards de francs 2001, selon une estimation minimale de
Pierre-François Pinaud, historien spécialisé dans l'histoire des
finances du XIXème siècle, cité par l'auteur.
Selon Pierre Pean , loin d'être une affaire d'honneur français
outragé, le résultat direct d'un coup d'éventail à un représentant de
la France, l'expédition militaire contre l'Algérie fut donc un "hold
up financier" jamais admis.
"Officiellement, ce fameux trésor a payé un peu plus que les frais de
la conquête, soit environ 48 millions de francs en or et argent, alors
que le Trésor de la Régence s'élevait à au moins 250 millions de
francs (de 1830), soit un détournement d'au minimum 200 millions",
écrit Pierre Péan. Cette manne fabuleuse n'a pas atterri dans les
seules caisses de l'Etat français. Le roi Louis-Philippe 1er, la
duchesse de Berry, des oligarques militaires, des banquiers et des
industriels comme les Seillière et les Schneider, ont profité de ces
richesses, indique l'enquête. Le développement de la sidérurgie
française doit ainsi beaucoup à cet or spolié, souligne encore
l'auteur.
La thèse de la spoliation de l'or algérien n'est pas tout à fait
nouvelle. Avant que Pierre Péan ne s'en empare, au hasard d'une
recherche sur la conquête de l'Algérie destinée à alimenter une
biographie du duc de Bourmont, premier maréchal de la colonisation, un
historien, Marcel Emerit, professeur à la Faculté des Lettres d'Alger,
avait consacré en 1954 une étude à ce sujet. Il avait notamment
découvert un rapport de la police française de 1852, qui, à partir des
découvertes de la commission d'enquête gouvernementale sur l'or de la
Régence, affirmait que "des sommes très importantes avaient été
détournées et qu'une grande partie de ces spoliations avaient abouti
dans les caisses privées de Louis-Philippe", rapporte Pierre Péan.
Au terme de son étude, le professeur Emerit estimait que ce Trésor
"avait été la motivation centrale de la prise d'Alger, remettant ainsi
en cause l'histoire communément admise sur l'origine de cette
expédition, à savoir la vengeance de l'insulte à la France, commise
par le Dey d'Alger et la volonté de mettre fin à la piraterie" des
raïs, souligne Pierre Pean .
Aussi sensationnelle qu'elle pouvait être, cette thèse mise au jour en
novembre 1954, avait peu de chances d'être entendue, le fracas des
armes de la lutte de libération nationale dominant l'actualité. Dix
ans plus tard, l'historien Charles-André Julien conforta cette thèse
en quelques lignes sans pour autant l'étayer. En 1985, l'écrivain
Algérien Amar Hamdani, reprit à son tour la thèse du professeur Emerit
mais sans appuyer sa démonstration par des preuves suffisantes.
En reprenant lui-même cette thèse, Pierre Péan s'est appuyé sur une
bibliographie abondante et surtout sur des pièces historiques
consultées aux Archives départementales des Alpes-Maritimes à Nice.
L'ensemble des rapports, correspondances, études, actes
administratifs, comptes-rendus et procès verbaux consultés, sont cités
à la fin de chaque chapitre de ce livre de 271 pages qui est édité
opportunément à la veille du 50ème anniversaire du déclenchement de la
guerre de libération algérienne.
1- Il est de notorité publique que la fortune des Seillières , des
armateurs Toulonais , provient de l'affrétement de l'expedition
d'Alger .( j'en ai deja parlé sur ce forum avec pour sources un "
Historia " datant des années 70 ) .
Ceux ci , jouant de relations , ont " pris le marché " aux armateurs
Marseillais dont beaucoup ont été ruinés ayant passé des commandes en
pensant q'ils allaient recevoir ce marché .
2- Il est aussi de notoriété publique que cette fortune gagnée avec ce
contrat a été investie dans les forges du Creusot .
C'est l'origine de la présence des Seillières dans le " complexe
militaro-industriel " du Creusot .
Tout ceci a deja été évoqué sur la place publique lorsque les
Seillières ont fait une exposition sur l'histoire de leur famille ,
occultant cette partie .
Donc il n'est pas impossible que les Seillières ont accordé un crédit
à LP avec pour promesse de recevoir une large part du butin .
3 - Sur les raisons de l'expedition :
1- Des raisons strategiques ;
- Avoir une base en Mediterranée méridionale et devenir une puissance
navale dans la région
Se souvenir de l'expedition Etazunienneua début du XIX eme siècle : "
Barbary wars "
Il me semble que le conflit entre le Dey et la France portait aussi
sur un dock " militarisé " par la France .
2- Des raisons économiques : l
'Algérie a contribué à nourir la France aprés la Révolution et durant
l'Empire avec son blè .
On peut même ecrire que la France a été sauvée de la famine grace au
blé Nord-Africain autour des années 1800-1805 .
3- La politique des états Européens passait alors par des prises de
contrôle des admnistrations des douanes , des tabacs en échange d'un
prêt : Chine , Empire Ottoman , ..............
Il est clair qu'un état qui ne venait pas quémander des prêts auprés
des institutions financières Européennes apparaissait comme une proie
de choix .Il se pourrait même que la régence jouait le rôle de
banquier dans le bassin Mediterranéen .
On peut penser que la régence d'Alger a su mettre de côté quelques "
noisettes " grâce aux revenus des céréales et des " protections "
accordées aux diverses flottes opérant en Mediterranée et que cela a
du éveiller l'attention des responsables politiques Français .